L’encens Carterii

Le feuillage de l’Oliban est touffu. Les fleurs blanches ou rose pâle sont composées de cinq pétales, de dix étamines et d’un calice à cinq dents. Un duvet recouvre les plus jeunes branches. En se fendillant naturellement ou par entaille, la gomme-résine d’un blanc laiteux peut s’écouler du tronc.

Son nom d’encens vient du latin incensum : toute matière brûlée en sacrifice, encens, action d’allumer, de donner la lumière. L’autre nom, oliban vient de l’arabe al-lubân, qui caractérise sa résine. L’encens, substance de l’arbre sacré des déserts, est utilisé lors de cérémonies religieuses pour sa fumée odoriférante depuis la nuit des temps ; c’est le parfum de la spiritualité, le moyen de communication qui connecte l’humain au divin et ce, quelle que soit  la culture.

La rareté de cette résine autrefois faisait de l’oliban un produit précieux. Il était recherché par tous les grands du monde. Que ce soit les pharaons, les rois, les empereurs et autres princes, l’oliban suscitait l’intérêt. Plus précisément, c’est sa rareté et sa symbolique qui faisait de lui une substance d’importance, qui coûtait à l’époque plus cher que l’or.

Indications :

Stress, tension, angoisse, dépression / Relaxation et méditation / Problème respiratoire, asthme et bronchite / Pour stimuler le système immunitaire en cas de déficience / Régénérer les peaux sèches / Soigner et cicatriser les petites plaies et ulcères.

Synergies :

En diffusion, avec l’Eucalyptus Radiata ou la lavande aspic pour la respiration

Rendement :

Il faut 3 à 4kg d’oléorésine pour obtenir 1kg d’huile essentielle.